J’inaugure une petite série d’articles pour te parler de ma créativité et de l’évolution de ma technique, qui mêle aujourd’hui outils traditionnels et numériques. J’espère que cela te permettra de mieux connaître mon univers et de l’apprécier.
Tout a commencé lorsque j’ai effectué un stage en logistique chez Pébéo (le fabricant de peinture), dans leur usine de Gémenos (à côté d’Aubagne, pour te situer).
Je sortais tout juste de la faculté de Droit, persuadée que je n’allais pas persévérer dans cette voie. Je m’étais donc orientée vers une formation d’agent d’exploitation logistique afin de trouver du travail, sans savoir qu’une carrière dans la formation et l’accompagnement m’attendait sagement un peu plus tard.
J’ai débarqué chez Pébéo parce qu’un de mes collègues de formation avait trouvé mieux ailleurs et m’avait gentiment refilé sa place. À l’époque, je n’avais derrière moi que mon passé d’enfant dessinatrice et je n’avais pas encore replongé dans la création.
À la fin de ce stage, très satisfait de mon écoute et de mon implication, mon tuteur m’a offert une petite rémunération et, surtout, une magnifique boîte d’aquarelle de 24 couleurs.
Au-delà de la satisfaction d’avoir été appréciée, j’ai été extrêmement touchée par ce cadeau. J’ai gardé précieusement cette boîte d’aquarelle pendant quelques années, comme un trésor.
Vint le jour où j’ai finalement décidé d’y plonger quelques pinceaux pour m’initier à l’aquarelle.
J’ai commencé par des paysages, des natures mortes… un peu tous les sujets que font les aquarellistes débutants, histoire de me faire la main. J’ai aussi testé le pastel sec à cette époque. Chercher mon style m’importait plus que de trouver de vrais sujets à peindre.
Une fois la pratique installée et l’envie de créer plus forte de semaine en semaine, j’ai osé dessiner et peindre ce que je voulais vraiment : des fées, des êtres féériques, des objets magiques, des sorcières… Bref, tout ce monde enchanté qui m’avait accompagnée enfant et que je n’ai jamais vraiment quitté.
Mes sujets de prédilection trouvés, je me suis concentrée sur le côté technique. J’ai continué avec la peinture traditionnelle, mais uniquement à l’eau : la gouache, les encres acryliques…
Je te sors un vieux dessin de mes cartons, ma première version d’Ophélia, je pense…
Mon dessin a beaucoup évoluer depuis !
Pour la petite anecdote, j’ai toujours la boite d’aquarelle que j’avais agrémentée de godet Senelier.
J’ai eu une assez longue période en traditionnel avant de découvrir le numérique, ses possibilités et l’apprivoisement de sa technique.
Je t’en parle dans un prochain article !
A bientôt
